Le tableau ci-dessous compile les 34 lettres d'intention déposées et validées.

 

Pour chaque lettre d'intention, vous trouverez les informations suivantes : titre de la lettre, nom du porteur, organisme du porteur et organismes des partenaires chercheurs et acteurs associés à la lettre (indiqués à la rubrique 9 du formulaire de soumission), type de portage (Acteur seul, Recherche seul, Collectif chercheurs-acteurs), positionnement sur les thématiques prioritaires régionales, résumé de la lettre, contacts mails. Utiliser le curseur du bas de page pour faire défiler le tableau de gauche à droite et pour accéder ainsi à toutes les informations.

Il est possible d'accéder à la version intégrale de la lettre d'intention en cliquant sur le lien de la colonne "Lire la lettre d'intention" puis en activant le lien figurant à la rubrique "File" dans la nouvelle fenêtre ouverte.

Dans le tableau, les lettres ont été classées selon leur positionnement sur les thématiques prioritaires régionales (en sachant que de nombreuses lettres sont positionnées sur plusieurs thèmes).

Pour rappel, les intitulés des thématiques prioritaires régionales sont les suivants : Thème 1 : Adaptation au changement climatique des filières de production et de transformation. Thème 2 : Eau et agriculture. Thème 3 : Développement de pratiques agroécologiques et économes en intrants dans les territoires et les filières de la région. Thème 4 : Valorisation locale des productions régionales au travers de systèmes alimentaires territoriaux, en lien avec les enjeux de souveraineté alimentaire, d’approvisionnements alimentaires de proximité et de qualité plus résilients. Thème 5 : Interactions entre qualité des aliments, nutrition et santé.

 

Titre_lettre_intention______________________________

Nom_du_porteur_________Organisme_du_porteur_(en_caractères_gras)_et_partenaires_chercheurs_et_acteurs_(le_cas_échéant)_de_la lettre d'intentionType portageThématiques prioritaires régionalesRésumé______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________Lire la lettre d'intentionContact_____________________________________________
Générer une transition globale de l’entreprise agricole, relocalisée territoire par territoire et faisant fonctionner les réseaux d’acteursCARRET AntoineTRAMEActeur1, 2, 3, 4, 5

Il s’agit en région AURA, mais aussi avec d’autres régions, de générer une transition globale de l’entreprise agricole, relocalisée territoire par territoire et faisant fonctionner les réseaux d’acteurs agricoles et non agricoles. L’interdisciplinarité sera mise en avant. TRAME propose de travailler en AURA les approches collectives qui permettent d’engager des transitions ambitieuses en matière : i) De pratiques agronomiques et d’élevage (lien GIEE et groupes 30 000). ii) D’alimentation de proximité (réseaux de Magasins de producteurs) : par exemple cela pourra porter sur la mesure de l’incidence d’une alimentation plus accessible pour des publics fragilisés, ou sur la mesure et la reconnaissance de la valeur patrimoniale d’une entreprise agricole engagée de longue date dans un Magasin de producteurs. iii) De nouvelles organisations des entreprises pour prendre en compte la dimension humaine des systèmes (management, transmission et installation, prise en compte de la formation et des besoins de montée en compétences des acteurs, …). iiii) De nouvelles formes d’économies : comptabilité 3 capitaux, Bioéconomie, Paiements pour Services Environnementaux, …

Lirea.carret@trame.org
Contribution du Laboratoire d'Innovation Territorial (LIT) grandes cultures en Auvergne à la démarche "living lab" des projets TETRAE

MAZZA Valérie,

GOUHIER Bérangere

LIT Grandes cultures en Auvergne
Lien avec lettre d'intention Végépolys Valley "« Adaptation des filières du végétal face au changement climatique pour une agriculture durable en Région Auvergne-Rhône-Alpes».
Contact avec lettre d'intention INRAE et al "Quelles productions agricoles en Auvergne-Rhône-Alpes à Horizon 2050 ?"
Acteur1, 2, 3, 4

Le Laboratoire d’Innovation Territorial (LIT) grandes cultures en Auvergne est un « living lab » agricole situé dans la plaine de la Limagne-Val d’Allier. Le LIT vise à concevoir et diffuser des solutions innovantes pour l’agriculture dans une démarche d’innovation ouverte et participative associant les agriculteurs et tous les autres acteurs du territoire. Depuis sa création en 2016, le LIT a accompagné dans cette démarche une trentaine de projets dont 12 au moins ont abouti à de premiers résultats. Des outils et méthodes d’innovation ouverte et participative ont ainsi été testés ou identifiés et pourraient être mobilisés dans le cadre de projets du programme TETRAE, dans d’autres territoires ou sur d’autres filières. Le LIT bénéficie également d’une communauté de partenaires (agriculteurs, chercheurs, entreprises, collectivités, associations…) susceptible d’être mobilisée dans des projets du programme TETRAE. Par cette lettre d’intention, le LIT fait donc la proposition de partager son expérience, ses savoir-faire, ses outils et méthodes en matière de « living lab » ainsi que son réseau large d’acteurs au bénéfice du/des projet(s) qui seront déposés dans le cadre du programme TETRAE.

Lire

valerie.mazza@limagrain.com
berengere.gouhier@lit-gca.com

Quelles productions agricoles en Auvergne-Rhône-Alpes à Horizon 2050 ?

SALSE Jerome,

CASSAR-MALEK Isabelle,

MOULIA Bruno,

PICON-COCHARD Catherine

UMR INRAE Clermont-F. : GDEC, Herbivores, PIAF, UREP
INRAE Clermont-F. : UMRF et FRE. INRAE Lyon UMR RDP
Limagrain, Pôle Fromager AOP Massif Central, Coopération Agricole AURA, Chambre régionale d'agriculture, SIDAM, Fidocl, Mission Haie AUrA Et Pôle Régional de l'Arbre, DRAF-SRFD Enseigner à Produire autrement.

Liens avec 3 autres lettres d’intention : INRAE CF UMRH / "Projets fromages AOP et races locales bovines laitières du Massif central », LIT GC / "Contribution du Laboratoire d'Innovation Territorial (LIT) grandes cultures en Auvergne à la démarche "living lab" des projets TETRAE", Végépolys Valley / "Adaptation des filières du végétal face au changement climatique pour une agriculture durable en Région Auvergne Rhône Alpes"

Collectif chercheurs/acteurs1, 2, 3, 5Quels modes et itinéraires de production envisager pour permettre la pérennité des exploitations agricoles et garantir la viabilité économique des filières majeures de la région Auvergne-Rhône-Alpes (céréales, élevage d’herbivores, arboriculture-viticulture, agroforesterie) dans un contexte de changement climatique et de transition agroécologique ? Sur la base de modélisations climatiques de contraintes futures à l’échelle des terroirs régionaux, le projet vise à identifier les systèmes de production, voire les nouvelles productions, les mieux adaptés à ces futures conditions. Ces systèmes seront évalués pour leurs impacts sur les filières, sur le tissu économique et social et l’environnement. Le projet implique les structures de recherche académique locales, et associe en amont les partenaires socio-économiques, les agriculteurs et les organismes de formation en région pour la réflexion autour de cet enjeu et de la diffusion des résultats opérationnels et des pratiques.Lire

jerome.salse@inrae.fr

isabelle.cassar-malek@inrae.fr
bruno.moulia@inrae.fr
catherine.picon-cochard@inrae.fr

Adaptation des filières du végétal face au changement climatique pour une agriculture durable en Région Auvergne Rhône AlpesDARSONVILLE Séverine, BOISMORIN Gino, CASSAGNES Marie-PierrePôle VEGEPOLYS VALLEY avec le LIT Grandes cultures en Auvergne
Lien avec la proposition INRAE et al « Quelles productions agricoles en Auvergne-Rhône-Alpes à Horizon 2050 ? » portée par les directeurs d’Unités GDEC-UMRH-PIAF-UREP
Limagrain, WEATHER MEASURES, Chambre régionale d’agriculture,  ARVALIS
Collectif chercheurs/acteurs1, 2, 3Ce projet multi-filière et multi partenarial vise à : 1/ Partager la connaissance des climats futurs puis rechercher collectivement avec les agriculteurs et les acteurs du territoire des scenarii d’adaptation ou de développement d’opportunités 2/ Produire grâce à la recherche de la connaissance autour de solutions innovantes visant à renforcer la résilience de l’agriculture dans une approche globale en agissant notamment sur les sols, les variétés, les pratiques culturales, les infrastructures agroécologiques, l’agroforesterie, l’efficience de l’eau d’irrigation et la gestion collective de l’eau. 3/ Sensibiliser les décideurs aux enjeux du changement climatique des filières végétales pour une agriculture durable en région AURA. Tout en abordant des questions de recherche mais aussi d’expérimentation, le projet s’attache à mettre les agriculteurs au cœur des actions prévues dans une démarche « living lab », pour répondre à leurs interrogations et faciliter l’appropriation des connaissances produites.Lire

severinefabredarsonville@orange.fr

gino.boismorin@vegepolys-valley.eu

marie-pierre.cassagnes@vegepolys-valley.eu

berengere.gouhier@lit-gca.com

Développement des céréales pérennes : une nouvelle voie de diversification et de transition agroécologique ?LANGIN ThierryUMR INRAE Clermont-F./UCA GDEC
INRAE Clermont-F. : UMRH, TSCF, Territoires, UREP, Herbipole, PHACC. ISARA Lyon. INRAE Grenoble GAEL.
Saint Ex INNOV Groupe Oxyane, ARVALIS, Alma Pro (26), Minoterie Dupuy Couturier (42), Limagrain
Liens avec LIT Grandes Cultures et EHM, I-Site Cap 20-25
Collectif chercheurs/acteurs1, 2, 3Ce projet contribue à la reconception des systèmes de production par l’introduction d’une nouvelle espèce pérenne, le Thinopyrum Intermedium domestiqué sous le nom de Kernza®, face aux enjeux de transition agroécologique et d’adaptation au changement climatique. Cette culture présente l’intérêt d’une double production, fourrage et grains, et de protection des ressources naturelles (ex. stockage de matière organique, contrôle des pollutions, augmentation de la biodiversité, régulation des bioagresseurs). Ce projet vise i) l’étude des conditions de production du Kernza®   ii) l’insertion dans des systèmes de production spécialisés, d’élevage à l’herbe de moyenne montagne ou de grandes cultures, par la mise en place d’itinéraires techniques adaptés, et iii) l’optimisation des valeurs d’usage de la culture en fourrages et/ou en grains pour une valorisation économique directe assurant son déploiement dans la région.Lirethierry.langin@inrae.fr
Adaptation du territoire de la Dombes aux conséquences du changement climatiqueKIHL Stéphane, PROST AliceSyndicat Mixte Veyle Vivante et Syndicat de Rivière Chalaronne Dombes Bords de Saône (01)
Chambre d’Agriculture de l’Ain, CC de la Dombes, OFB Birieu, APPED (filière piscicole), Syndicat des propriétaires d’étangs.
Souhait de continuer des partenariats recherche avec INRAE Lyon Riverly et ISARA Lyon
Acteur1, 2, 3

La Dombes est un territoire situé à l'ouest du département de l'Ain, sur un périmètre d'environ 750 km² caractérisé par la présence de plusieurs centaines d’étangs exploités en pisciculture, coexistant avec une agriculture plus classique. Le changement climatique impacte grandement ce système traditionnel, notamment via les bouleversements de l'hydrologie du territoire : demande de plus en plus prégnante de nouvelle ressource en eau par le monde agricole, assèchement des rivières et étangs piscicoles, dégradation de la qualité des milieux... Les ressources pour l’AEP ne sont plus garanties toute l’année sur une partie du territoire. Soucieux de ne pas opposer les pratiques ni les usages, et de s’appuyer sur une connaissance la plus fine possible du fonctionnement du milieu, les acteurs locaux se mobilisent pour accompagner le territoire dans les adaptations qui seront nécessaires à assurer sa pérennité et sa résilience.

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skihl@veyle-vivante.com

direction@srdcbs.com

Mettre nos ateliers pédagogiques de démonstration au service de l’expérimentation régionale, en matière de transition agricole et alimentaireARMENGAUD AlixEPLEFPA des Hautes Terres, Saint-Flour (15)Acteur1, 2, 3L’EPLEFPA des Hautes Terres, à Saint-Flour (Cantal), possède une exploitation agricole d’élevage à l’herbe de moyenne montagne. Possédant 3 ateliers d’élevage : bovin laitier (Montbéliardes), bovin allaitant (Aubrac) et ovin allaitant, le système de l’exploitation est basé sur l’herbe avec un accent fort porté sur la gestion du pâturage et sur la production de foins de qualité. La gestion des ressources et particulièrement la ressource en herbe est la priorité de l’exploitation. Également en réflexion autour d’une conversion en AB d’une partie du système, les pratiques économes en intrants et préservant la biodiversité constituent une grande piste de travail pour l’exploitation. En accord avec son système, l’exploitation pourra alors se porter volontaire pour des expérimentations et être acteur d’un projet régional.Lirealix.armengaud@educagri.fr
Détermination des points de rupture économiques et techniques des systèmes d’exploitation des filières sur le périmètre du Projet Alimentaire inter-Territorial lié à l’adaptation au changement climatique et propositions de pistes d’évolution de systèmes agro-écologiquesVARGAS LilianGrenoble Alpes Métropole pour le PAiTActeur1,2, 3

Le Projet Alimentaire inter-Territorial de la grande région grenobloise propose une vision systémique du système alimentaire et décline ses actions sur le volet consommation mais aussi celui de la production. Un volet adaptation au changement climatique fait partie de ses axes de travail. Des connaissances ont déjà produites sur son périmètre (notamment sur les systèmes d’élevage, sur le PNR Vercors avec deux projets de recherche ADAMONT et Alpages Sentinelles, un living lab sur le PNR Chartreuse) en terme d’impact du changement climatique et des solutions envisagées. Les enjeux sont de systématiser la prospective climatique pour la déployer auprès des exploitants, d’accélérer sa prise en compte par la mise au point d’indicateurs de rupture techniques ou économiques (ou de marge de manœuvre) et d’approfondir la réflexion sur l’impact des mesures d’adaptation sur l’usage des ressources (terre et eau) dans une logique de « communs » pour prévenir et trouver les interfaces de gestion des conflits d’usage (eau, foncier). La lettre d’intention propose d’aborder la question par des cas d’étude représentatifs des filières présentes sur le périmètre du PAiT (bovin lait, ovins, noix, céréaliculture). Au-delà de cette intention bien spécifique, le PAiT est très désireux de mettre en œuvre des expérimentations concrètes liées à l’adaptation au changement climatique sur son périmètre et est intéressé par toute proposition de partenariat.

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lilian.vargas@grenoblealpesmetropole.fr

christine.oriol@grenoblealpesmetropole.fr

 
Co-construction et évaluation de scénarii de solutions complémentaires pour accompagner des territoires ruraux vers une gestion intégrée de la ressource en eau en contexte de changement climatiqueCARLUER NadiaINRAE Lyon UR RiverLy
BRGM Direction régionale AURA, INRAE Grenoble LESSEM.
Lien avec lettre intention INRAE Grenoble LESSEM "Identification, analyse et résolution des dilemmes territoriaux liés à la ressource en eau".
CLE du Sage Allier Aval (43, 63, 03), Syndicat de Rivière Brévenne-Turdine (69), Communauté de Communes du Pays de l’Arbresle (69), Syndicat de l’Ouest Lyonnais (69), Lyon Métropole, SIMA Coise (42), Syndicat mixte de la rivière Drôme (26)
Collectif chercheurs/acteurs2, 1, 3

Cette lettre d’intention propose d’accompagner des territoires vers une gestion intégrée de la ressource en eau, en respectant les enjeux identifiés tant par et pour les différents acteurs que pour le milieu, et en intégrant explicitement le changement climatique en cours. Il s’agit de co-construire et évaluer, au sein des territoires qui les supportent, des scénarii de transition des activités agricoles qui permettent à la fois de préserver ou restaurer le bon état des milieux aquatiques et un développement socio-économique harmonieux. L’accent sera notamment mis sur les pratiques et aménagements favorisant l’infiltration de l’eau et la recharge des sols et des nappes. L’hypothèse, qui sera évaluée, est qu’ils permettent à la fois de restaurer la qualité de l’eau et de limiter la nécessité d’accroitre la capacité de stockage artificiel de l’eau via la création de retenues, dont l’impact sur le milieu sera également analysé. Le projet s’appuiera sur des bassins versants où l’accès à la ressource en eau est identifié comme un enjeu majeur, et où les acteurs sont déjà engagés dans une réflexion collective sur les évolutions à adopter.

Lirenadia.carluer@inrae.fr
Recherche-action pour une résilience territoriale du Bocage Bourbonnais face aux enjeux du Changement ClimatiqueBOURY JulieCommunauté de Communes du Bocage Bourbonnais (03)
I-site Cap 25 cité sans précisions
Acteur1, 3, 4, 5

Les forces vives du territoire communautaire travaillent depuis plusieurs années à la co-construction du Bocage Bourbonnais de demain. Celle-ci s’appuie sur différents enjeux intimement liés les uns aux autres : enjeux du devenir économique et social notamment des exploitations agricoles, enjeux de la santé et de l’alimentation liés à la précarité et à la paupérisation des habitants du territoire et enjeux environnementaux avec la nécessité d’agir face aux profondes perturbations climatiques et écologiques liées notamment au réchauffement climatique, à l’érosion des sols et à la raréfaction de l’eau. Il s’agit pour nous de faire vivre le réseau des acteurs locaux (entreprises, associations, collectivités, communautés d’habitants et habitants) afin que chacun, fonction de ses missions, de ses problématiques, puisse contribuer à ce que le Bocage Bourbonnais devienne un bien commun résilient économiquement, écologiquement, énergétiquement et socialement.

Lirepat@ccbb.fr
Développer le pâturage ovin en verger en saison productive : protection des arbres, déterminants des comportements cueilleur/écorceur, évaluation des risques pour les animaux, reconception de systèmesTROUILLARD MartinFiBL France (26)
INRAE Clermont-F. UMRH Herbivore (Caraïbe), INRAE UE Gotheron (26)
Fédération Départementale Ovine Drôme, EPLEFPA Le Valentin (26),  Plateforme TAB Chambre d’Agriculture 26, Station expérimentale SENURA,  Communautés de Communes du Val de Drôme (Biovallée)
Collectif chercheurs/acteurs1, 3

L’introduction d’ovins dans les vergers intéresse un grand nombre d’agriculteurs mais qui se heurtent à des limites. Le projet se fixe pour objectif de réaliser des expérimentations visant à apporter des données et des solutions concrètes pour permettre le développement de cette pratique de complexification agro-écologique. L’originalité de ce projet est d’étudier le pâturage ovin en verger en saison de végétation ce qui génère un impact maximal sur la gestion de l’enherbement, mais les problèmes potentiels sont également à leur paroxysme. Enfin, le projet intègre une forte dimension territoriale, permettant de mettre la science à l’épreuve du terrain, de la politique et de la pédagogie : expérimentations on farm, questionnement de la durabilité des pratiques actuelles, reconception des systèmes et déterminants au changement de pratiques. Le projet est destiné à être un point d’ancrage et de germination de réflexions renouvelées sur les productions fruitières et ovines, dans l’optique de servir les producteurs et la société, de stimuler le débat scientifique et de susciter des partenariats nouveaux.

Liremartin.trouillard@fibl.org
L’herbe des possibles : Coconstruire les futurs de l’élevage à l’herbe de MassifCARRERE PascalINRAE Clermont-F., LIT EHM
INRAE Clermont-F. : UMR Ecosystème prairial, UMR Herbivore, UE Herbipole. VetAgro - Sup.
Cluster Herbe, Créa’Viande, GIS filières fromagères sous IG (Ceraq et Pole Fromager Massif central), GIEE des Jonquilles porté par Cant'ADEAR (15), GEDA fourrage et qualité en montagne porté par Chambre Agriculture 63, Pole Bio Massif central, Syndicat de la fourme de Montbrison
Collectif chercheurs/acteurs1, 3En capitalisant sur des structures existantes et des résultats de recherche finalisés développés ces dernières années, nous avons pour ambition de tester et développer la généricité et la pertinence des démarches participatives pour répondre aux grands défis de l’élevage en zones herbagères. En association avec un large panel de partenaires, qui sera finalisé lors de la construction du projet, nous identifierons des thématiques cibles : neutralité carbone, sécurisation de la production herbagère ; engraissement à l’herbe ; maintien et valorisation de la biodiversité en prairies, …, qui serviront de cas concrets pour alimenter notre démarche et construire des actions structurantes en mobilisant la séquence coconstruire, expérimenter, transférer, évaluer, essaimer. Les finalités du projet sont i) d’induire des changements techniques et organisationnels au sein des exploitations d’élevage et des filières et ii) d’accroitre la diffusion de connaissances à des fins d’acculturation à l’élevage à l’herbe.Lirepascal.carrere@inrae.fr
Accompagner les exploitations d’un parc naturel régional dans leur adaptation au changement climatique en mobilisant les leviers agroécologiques – focus sur l’élevage agropastoral de moyenne montagneSPELLE CélinePNR Vercors
SIVER (filière AOP Bleu du Vercors Sassenage)
INRAE Grenoble LESSEM
Collectif chercheurs/acteurs1, 3L’intention du projet est d’accompagner l’adaptation au changement climatique des systèmes d’élevage herbivores du parc naturel régional du Vercors, en identifiant les conditions et évolutions nécessaires à leur maintien. Il s’agira d’établir des scénarios probables des impacts futurs du changement climatique sur les ressources herbagères mobilisées par l’élevage de montagne et de définir avec les acteurs du territoire les leviers d’adaptation (techniques comme organisationnels) à l’échelle de la parcelle, de l’exploitation, mais aussi de la filière et du territoire. Ces leviers répondant aux principes de l’agroécologie devront permettre la valorisation des ressources naturelles du territoire tout en maintenant la viabilité des exploitations. Ils seront étudiés au regard des conditions de production des dispositifs de certification du territoire (AOP, bio, marque Valeurs Parc etc.) et de leur acceptabilité sociale. La filière AOP bleu du Vercors Sassenage sera un cas d’étude privilégié de par ses enjeux d’autonomie fourragère et de production collective et rémunératrice.Lireceline.spelle@pnr-vercors.fr
Elaboration d’outils d’aide à la décision pour les éleveurs de petits-ruminants visant à une gestion durable des infestations parasitairesBOUY MichelFiBL France (26), Vétérinaire collaborateur scientifique
Syndicat caprin de la Drôme et FEVEC (Fédération des Eleveurs et Vétérinaires en Convention)
Acteur1, 3

L’objectif du projet est de fournir aux éleveurs une aide à la décision pour une gestion raisonnée du parasitisme gastro-intestinal des petits ruminants. Cet outil d’aide à la décision sera basé sur : i) Des outils innovants de diagnostic (PCR Haemonchus contortus), ii) La compréhension des facteurs de résistances des animaux au parasitisme (races, alimentation), iii) La modélisation des dynamiques d’infestation en fonction des diverses situations : transhumance, pâturage localisé, pâturage sous-forêt, pâturages dans vignes/vergers, iiii) Une évaluation de l’extension des résistances aux anthelmintiques, iiiii) L’identification de traitements efficaces à base de plantes.

Liremichel.bouy@fibl.org
Retour de l’arbre dans les territoires agricoles de l’AinDUFFES Claire
CORTEY Jean-Yves

EPLEFPA de Cibeins (01)
INRAE Clermont-F. : UMR Herbivore, UMR PIAF
Mission Haies Auvergne-Rhône-Alpes, LEGTA Louis Pasteur Marmilhat (63), LEGTA Brioude- Bonnefont (43), LEGTA Roanne-Chervé (42), LEGTA Rochefort-Montagne (63)

 

Collectif chercheurs-acteurs1,3L’exploitation de Cibeins se situe en partie sur un plateau au paysage d’ « openfield » entre la plaine de l’Ain et la Dombe, où un intense vent d’ouest souffle désormais régulièrement. Sur ce plateau, les grandes cultures dominent. L’association FNE 01 propose de modifier cet espace ouvert et de l’intégrer dans un maillage bocager  qui serait recréé à l’échelle territoriale. Il s’agirait de connecter des corridors verts. D’autre part, les sécheresses répétées limitent l’autonomie fourragère des exploitations. Pour tenir compte de ces évolutions territoriales, un plan pluriannuel de plantation mettant en jeu différents dispositifs agroforestiers a été élaboré au sein de l’exploitation de Cibeins. L’EPL  collaborera avec des partenaires techniques et scientifiques pour suivre l’impact de l’agroforesterie sur la qualité des cultures et des fourrages. Les évolutions de la productivité et du bien-être des animaux d’élevage en fonction des conditions pédoclimatiques du territoire seront également étudiées. Les données collectées seront communiquées aux agriculteurs pour rendre compte des intérêts potentiels de l’agroforesterie.Lireclaire.duffes@educagri.fr
Jean-yves.cortey@educagri.fr
L’agriculture des Baronnies provençales demain : utopie ou dystopie ?AURIAS ClaudeParc Naturel Régional des Baronnies provençales (26, 05)
Chambres d’agriculture 26 et 05, AgribioDrôme (+05 ?), Syndicats de rivières, Intercommunalités et communes
Chercheurs du Conseil scientifique du Parc naturel
régional des Baronnies provençales (sans précisions),  mentions du département AQUA d'INRAE (sans précisions).
Acteur1, 2, 4

Le projet du Parc est de travailler de manière intégrée sur les enjeux de l’agriculture face aux changements climatique et globaux en commençant par la structuration et le partage des connaissances autour des questionnements suivants : les nouvelles pistes de valorisation des cultures « marqueurs » du territoire, la gestion partagée de la ressource en eau à l’échelle des Baronnies provençales, l’adhésion des parties prenantes du territoire dans la mise en place d’un système alimentaire de qualité et résilient, l’évolution des métiers de l’agriculture face aux changements climatique et globaux. Ce programme de recherche-intervention doit soutenir de manière transversale l’action du syndicat du Parc dans l’accompagnement à la conduite du changement des comportements (productions et consommations) dans l’agriculture locale.

Liresmbp@baronnies-provencales.fr
Identification, analyse et résolution des dilemmes territoriaux liés à la ressource en eauRUAULT Jean-FrançoisINRAE Grenoble UR LESSEM
INRAE Grenoble GAEL .
Lien avec  lettre intention INRAE Lyon Riverly "Co-construction et évaluation de scénarii de solutions complémentaires pour accompagner des territoires ruraux vers une gestion intégrée de la ressource en eau en contexte de changement climatique"
Métropole Grenoble, Grand Chambéry, Vallée de la Drôme, Réserve des Hauts Plateaux du Vercors
Collectif chercheurs/acteurs1, 2L’incertitude croissante quant aux évolutions en quantité et qualité de la ressource en eau appelle des changements institutionnels, mais ceux-ci se confrontent à des verrouillages tels que la dépendance au sentier ou l’accumulation de politiques publiques. De nouveaux arbitrages nécessitent soit une prise de conscience de trade-offs entre choix politiques jusqu’alors pensés indépendamment (ex. développement d’une agriculture de proximité, protection de la ressource en eau…), soit des changements dans la façon de résoudre des dilemmes territoriaux existants. À l’aune de cas d’études, nous proposons de (1) réaliser une analyse institutionnelle et territoriale de la « gestion effective » de l’eau ; (2) caractériser des dilemmes et trade-offs au travers des registres de valeur/de justification convoqués, de leur visibilité et de leur prise en charge ; (3) en identifier les facteurs socio-politique d’invisibilisation vs mise en lumière ; et (4) analyser la résolution de ces dilemmes et leurs conséquences institutionnelles.Lirejean-francois.ruault@inrae.fr
Structuration d'une filière viande bovine à hautes valeurs ajoutées environnementale et économiqueACHALME DidierHautes Terres Communauté (15)
Syndicat Interdépartemental de gestion de l’Alagnon (SIGAL), chambre d’agriculture du Cantal, Régie municipale des abattoirs de Neussargues-en-Pinatelle, Conservatoire Botanique National du Massif Central (CBNMC), Association de Développement pour une Agriculture Plus Autonome (ADAPA)
Acteur2, 3, 4

Le projet vise à créer une filière viande bovine de la prairie à l’assiette via un cahier des charges qui prenne en compte : la richesse des prairies naturelles du territoire, les savoir-faire (des éleveurs et des outils de transformation du territoire tels que l’abattoir et l’atelier de découpe), la prise en compte du bien-être animal, la qualité organoleptique et nutritionnelle des produits, la préservation de la ressource en eau et de la biodiversité, et la rémunération des agriculteurs. Ce projet doit ainsi permettre de mobiliser l’ensemble des acteurs de la « fourche à la fourchette » (éleveurs, abattoir, atelier de découpe, bouchers, distributeurs, restaurateurs et consommateurs) afin de constituer une filière à hautes valeurs ajoutées, pour qu’un produit, la viande bovine, puisse contribuer à maintenir et renforcer : ii) Des pratiques agricoles favorables à la qualité de l’eau, des milieux aquatiques et de la biodiversité ; ii) L’attractivité du territoire et d’une profession, notamment en garantissant des revenus complémentaires aux agriculteurs.

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agriculture@hautesterres.fr
presidence@hautesterres.fr

Valoriser, maintenir et faire évoluer les exploitations agricoles de l’EPAGE Loire-Lignon et leurs productions dans un contexte de changement climatique tout en prenant en compte la qualité et la quantité de l’eau des territoires.

BRINGER Jean-Paul

FAURE-LAURENT Julie

EPAGE LOIRE LIGNON (43, 42, 07)Acteur2, 3Les productions et les exploitations agricoles des territoires des contrats territoriaux (CT) Lignon du Velay et Loire et Affluents Vellaves situés en Auvergne-Rhône-Alpes sont surtout tournées vers l’élevage bovins avec d’autres productions moins représentatives mais toujours de qualité.  L’impact du changement climatique sur les productions et notamment sur la ressource fourragère sont déjà visibles sur ce territoire rural : afin d’obtenir des données, de participer aux échanges avec des réseaux d’acteurs et de scientifiques et travailler sur des expérimentations, l’EPAGE Loire-Lignon souhaite participer au programme TETRAE et travailler notamment sur des solutions fondées sur la nature (zones humides, prairies naturelles) et sur les économies d’eau – en valorisant les résultats auprès des agriculteurs et agricultrices de nos territoires. Un des objectifs de l’EPAGE LL sera de capitaliser les expériences et les savoir-faire entre les acteurs et chercheurs, des différents territoires du projet en vue de faire émerger des bonnes pratiques novatrices et adaptées au changement climatique pour les mettre en œuvre dans une dynamique expérimentale dans les territoires concernés.Lire

julie.laurent@sicalahauteloire.org
julie.faure-laurent@epageloirelignon.fr

Transition agro-écologique d’exploitations diversifiées – approche agro-socio-économiqueSARRAZIN Stéphane, GAULLIER CélineSYNDICAT DES EAUX VALLOIRE GALAURE (26)Acteur2, 3Dans un contexte où les enjeux autour de la préservation de la ressource en eau, qualitatif et quantitatif, sont forts, la transition agro-écologique semble être un outil adapté pour répondre à ces problématiques. Cependant, s’engager dans la transition agro-écologique n’est pas encore d’actualité pour beaucoup d’exploitants, malgré la promulgation de ces techniques au travers de programmes d’action sur les captages prioritaire. Le contexte spécifique de ce territoire, où les exploitations sont très diversifiées, limite spontanément cette transition agro-écologique, notamment sur les grandes cultures, par manque de temps à consacrer à ces cultures peu économiquement viables comparé au maraichage ou à l’arboriculture. L’objectif principal serait de répondre à cette problématique à l’aide d’une approche singulière associant l’aspect social, l’aspect économique et l’aspect technique.Lire

stephane.sarrazin@anneyron.fr
celine.gaullier@eauvalloiregalaure.fr

Projet fromages AOP et races locales bovines laitières du Massif centralMARTIN Bruno, FERLAY AnneINRAE Clermont-F. UMRH
INRAE Clermont-F. : UMR Territoires, UMR Fromages, UE Herbipole.VetAgro Sup. INRAE Jouy en Josas UMR GABI. INRAE Rennes UMR Pegase. AgroCampus Ouest. Scientifiques indépendants (Ergonome ; Ethologue).
Pôle fromager AOP MC, associations des races (Ferrandaise, Salers, Aubrac), ODG (Saint-Nectaire, Cantal, Salers, Laguiole, Fourme d’Ambert, Fourme de Montbrison, Bleu d’Auvergne), CORAM, EPLEFPA (Aurillac, Brioude-Bonnefont /Saugues, Saint Chély d’Apcher, Agronova - Précieux), PNR Livradois Forez, MSA Auvergne
Lien avec lettre d'intention INRAE CF "Quelles productions agricoles en Auvergne-Rhône-Alpes à Horizon 2050 ?"
Collectif chercheurs/acteurs3, 4Le Massif central compte trois races bovines locales (Salers, Ferrandaise et Aubrac), fortement associées à l’histoire de ce territoire et au développement des 7 AOP fromagères au lait de vache. Ce projet vise à mieux connaître les races locales dans leurs systèmes d’exploitation et développer les rameaux laitiers pour permettre l’introduction d’animaux issus des rameaux laitiers dans les élevages AOP. Dans un contexte d’évolution globale (attentes sociétales, changement climatique, …)., le positionnement des races locales dans l’élevage de façon plus général représente un atout fort pour l’identité du territoire du Massif Central et le lien des produits laitiers issus de ces races au terroir. De plus, la capacité plus grande de ces animaux à valoriser les ressources herbagères locales par rapport à des races plus spécialisées est un avantage certain face aux aléas climatiques.Lire

bruno.martin@inrae.fr
anne.ferlay@inrae.fr

Territoires de la transition agricole et alimentaire : expérimenter, capitaliser, accompagnerLOUDIYI SalmaVetAgro Sup UMR Territoires
ISARA, INRAE Grenoble LESSEM, Université Lyon LER.
ARDEAR, AFOCG Ain, AMAP AURA, Terres de Liens Auvergne et RA, Bio 63, Collectif les pieds dans le plat, Association RESOLIS, Grand Clermont, PNR Livradois F., Métropole Lyon, Cap rural,  IADT
Collectif chercheurs/acteurs4, 3Notre proposition porte sur l’opérationnalisation des transitions agricoles et alimentaires dans les territoires. Elle s’appuie sur l’analyse et l’accompagnement de ces transitions aux niveaux des exploitations agricoles, des filières de proximité, des collectifs citoyens et des territoires de projet. La recherche participative mise en œuvre aboutira à des apports de connaissances sur les leviers organisationnels de ces transitions, à une montée en compétence des acteurs impliqués (société civile, de la sphère économique, du secteur public, associatif, de la recherche et de l’accompagnement) et passera par l’accompagnement de projets inscrits dans ces transitions. La proposition s’appuie d'ores et déjà sur le partenariat entre plusieurs laboratoires d’Aura et plusieurs acteurs socio-économiques et institutionnels, qui partagent la volonté d’un projet alliant expérimentation, capitalisation et accompagnement, dans une co-construction des questions et des méthodes mises en place.Liresalma.loudiyi@vetagro-sup.fr
Le microbiome : un levier pour la transition agroécologiqueMARLIAC GaëlleVetAgro Sup/INRAE Clermont-F.
INRAE Clermont-F. :  UMR Territoires, UREP. INRAE Lyon Ecologie Microbienne
Végépolys Valley et LIT GC
Collectif chercheurs/acteurs3Dans un contexte de transition agroécologique, il est important de trouver des solutions pour l’imiter l’utilisation d’intrants. Le microbiome du sol, et particulièrement les communautés de champignons et de bactéries non pathogènes, peuvent constituer être un levier à mobiliser. Le microbiome du sol est influencé par les systèmes de culture et les caractéristiques pédoclimatiques. Ce projet vise à (i) identifier le ou les microbiomes qui permettent de rendre une diversité de services écosystémiques (régulation des bioagresseurs, nutrition minérale et hydrique des couverts), (ii) identifier les leviers agroécologiques mobilisables par les agriculteurs pour favoriser les services écosystémiques, (iii) faire une cartographie des services écosystémiques rendus par le microbiome. Pour cela, une approche participative sera développée entre agriculteurs, chercheurs de différentes disciplines et acteurs du monde agricole.Liregaelle.marliac@vetagro-sup.fr
Efficience des itinéraires technique en arboriculture fruitièreBAISAMY Jean DavidVerger expérimental de Poisy (74, SEFRA)
SEFRA, chambre agriculture ARDECHE
Acteur3Le travail d’expérimentation sur l’efficience des itinéraires techniques concerne tous les aspects liés à la conduite du verger, que ce soit au niveau de la formation des jeunes arbres, la taille et la gestion de la charge. Ce travail doit permettre de donner des solutions permettant d’augmenter les performances du verger en termes de qualité de fruit, de rendement de production, et de diminution des intrants. Les actions engagées dans ce projet ont pour objectif d’évaluer la performance agronomique et technico-économique de pratiques de gestion de la charge (éclaircissage manuel, chimique ou biologique), ainsi que de différentes conduites du verger (densités de plantation, formes palissées, axe, palmette, filet paragrêle…), en verger de fruits à noyau, à pépins et en châtaigneraie.Lireverger-de-poisy@orange.fr
Développement des circuits courts via l'étude variétale des pommiersBAISAMY Jean DavidVerger expérimental de Poisy (74, SEFRA)Acteur3

Le projet vise à développer la commercialisation en circuit court par l’intermédiaire de l’évaluation du matériel végétal en pommier. Ce mode de vente est déjà ancré dans la région AURA mais les professionnels veulent faire évoluer leur gamme variétale existante afin de se démarquer des autres circuits de vente. Ceci leur permettra de mieux valoriser leur production en sécurisant les exploitations. L’acquisition de référence agronomique avec pour objectif un verger performant et des variétés adaptées favorisera une conversion vers l’AB de façon plus sereine. La diversité du visuel et des qualités gustatives verront l’intérêt du consommateur renforcé. L’implication d’étudiants qui géreront les analyses sensorielles agrémente ce projet d’un volet pédagogique. Ce projet a deux finalités : la création d’un référentiel accessible aux professionnels souhaitant axer et faire évoluer leurs ventes en circuits courts, conventionnel et/ou AB. L’acquisition de méthodes et connaissances auprès d’établissements scolaires du primaire au secondaire.

Lireverger-de-poisy@orange.fr
L'agriculture de conservation appliquée au maraîchageHEYMANN AdelineADDEAR 73Acteur3

En 2021, on peut faire une agriculture hyperproductive pour avoir des légumes sans travailler les sols et sans engrais chimiques ? Juste en faisant comme la nature… en respectant ses lois fondamentales. Aujourd’hui le basculement s’opère d’une agriculture de travail du sol appuyée par des produits chimiques (engrais, pesticides, etc) et la dépendance aux produits pétroliers vers des systèmes agro-écologiques sans labour où le sol, et la vie qu’il contient, remplissent de multiples fonctions : les vers de terre travaillent le sol, les bactéries fertilisent les plantes et les champignons s’associent aux plantes cultivées pour aller chercher plus efficacement tous les nutriments nécessaires. Nous avons maintenant un rôle à jouer pour alimenter la recherche et le partage de bonnes pratiques en soutenant l’agriculture de conservation appliquée au maraîchage… Et porter à notre échelle cette agriculture respectueuse des plantes, des sols et des humains !

Lireaddear73@fadear.org
Gestion intégrée des bioagresseurs de la lavande par une méthode innovante de détection et des moyens de protection agroécologiquesFITO LaurèneFiBL France (26)
ITEIPMAI, France Lavande
Acteur3

La production lavandicole, emblématique du Sud de la France, subit de fortes pressions de ravageurs, engendrant des dépérissements importants et des pertes de rendement de plus de 50%. Aucun moyen de lutte curative contre ces bioagresseurs n’existe à ce jour et les méthodes prophylactiques actuelles sont peu efficaces. Différents leviers agroécologiques innovants sont proposés par le FiBL France dans le but d’améliorer la détection et la lutte contre ces bioagresseurs : i) Coupler un outil de détection rapide, peu onéreux au champ avec de l’imagerie aérienne pour prédire et surveiller la propagation des bioagresseurs ; ii) Améliorer les connaissances sur la biodiversité fonctionnelle pour identifier et favoriser la présence de prédateurs naturels à la cicadelle et à la cécidomyie ; iii) Identifier des organismes entomopathogènes capables de réduire la pression des ravageurs durant la phase souterraine de leur cycle ; iiii) Utiliser des composts pour limiter le développement des bioagresseurs en améliorant la robustesse des sols (capacité de rétention en eau, humidité) ainsi que la biodiversité du sol (introduction d’organismes de biocontrôle).

Lirelaurene.fito@fibl.org
La Métropole de Lyon, territoire d’expérimentation pour concevoir des systèmes agricoles et alimentaires plus résilientsMÜHLBERGER SarahMétropole de Lyon
Terres en villes
Acteur2, 4La Métropole de Lyon porte le Projet Alimentaire du Territoire Lyonnais avec un double objectif de développer la résilience alimentaire de la Métropole et d’œuvrer pour plus de justice alimentaire. A ce titre, elle a validé une stratégie agricole menée en partenariat avec la profession agricole et en particulier la Chambre d’agriculture. Dans ce cadre, les questions de structuration de filières locales en lien ou non avec la restauration collective restent prégnantes à l’issue des projets SYAM et FRUGAL du PSDR 4. De plus, il apparait de plus en plus nécessaire de se préoccuper des questions liant eau et agriculture, notamment pour aboutir à un diagnostic partagé et une objectivation de la situation, et un partage des valeurs. La Métropole de Lyon pourrait ainsi être le territoire d’expérimentation sur ces deux grandes thématiques.Liresmuhlberger@grandlyon.com
Irrigation en jeunes vergers : adaptation de la ressource en eau aux besoins réels des jeunes arbresSNEEDSE DelphineSENuRA (38),
Chambre d’agriculture de l’Isère
Acteur2Dans un contexte où la ressource en eau est de plus en plus source de tension, en raison de périodes de sécheresse de plus en plus fréquentes et intenses, connaitre les besoins précis de ses cultures est indispensable aux agriculteurs pour utiliser la bonne quantité d’eau au bon moment et éviter tout gaspillage de cette ressource précieuse. En arboriculture, sur vergers adultes, les références et outils d’aide à la décision (OAD) ne manquent pas pour piloter son irrigation. Cependant, ce n’est pas le cas sur jeunes vergers. Or, les premières années d’un verger sont cruciales pour le développement de l’arbre. Une meilleure connaissance des besoins en eau en période juvénile favoriserait un développement racinaire harmonieux de l’arbre et limiterait les risques de mortalité précoce d’arbres. Les arboriculteurs sont en attente d’outils simples leur permettant d’améliorer leurs pratiques sur ce point afin d’optimiser les performances de leurs vergers à long terme.Liredsneedse@senura.com
Détermination d’une alimentation adaptée aux besoins de la population senior particulièrement dans le domaine des produits laitiers Frais et Ultra-FraisDIEUDONNE PatriceENILV La Roche sur Foron (74)Acteur5, 4

Il s'agit là de mettre en place en région une dynamique d'Innovation au bénéfice des Séniors en leur proposant des produits laitiers Frais et Ultra frais adaptés à leurs besoins et leurs goûts. Ce projet collectif doit faire intervenir les acteurs régionaux de recherche et d'innovation en termes de nutrition, de santé des séniors, d'innovation et maitrise des Process et de distribution au niveau local des produits Frais et Ultra Frais.

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patrice.dieudonne@enilv.fr
veronique.drouet@educagri.fr
experimentation@enilv.fr

ALliances stratégiques et ETHiques entre Entreprises Agricoles et distribution AlimentaireJOYET LaurentChambre régionale agriculture
ISARA Lyon, VétAgro Sup
Chambres départementales d’agriculture (Isère, Drôme, Ain, Rhône), Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, Métropole de Lyon, ARAG, La coopération agricole ARA, Pole AgroAlimentaire Isère, Etablissement ENVIL, CRIEL Alpes Massif Central.
Lien souhaité avec lettre intention VetAgro Sup/INRAE "Territoires de la transition agricole et alimentaire"
Collectif chercheurs/acteurs4Le projet ALETHEA vise à construire des outils pour soutenir et développer des démarches dans lesquelles les agriculteurs nouent des partenariats stratégiques avec des opérateurs de la distribution et les acteurs des territoires. Ces alliances visent une reterritorialisation des activités agricoles et alimentaires et l’établissement de relations commerciales plus équilibrées. In fine, ce projet entend développer, soutenir et accompagner des accords favorisant la création et un meilleur partage de la valeur entre l’ensemble des opérateurs d’une chaine alimentaire territoriale. Pour cela, il ambitionne d’accompagner les agriculteurs dans leurs relations avec les distributeurs de leur territoire. Il permettra la formalisation de partenariats susceptibles de rétablir la confiance et d’augmenter l’accessibilité à une offre locale sur les territoires dans un contexte de multiplication des démarches de relocalisation de l’alimentation pour lesquelles les acteurs de la distribution témoignent d’un intérêt accru.Lire

manon.gallien@aura.chambagri.fr
laurent.joyet@aura.chambagri.fr

Mettre nos ateliers pédagogiques de démonstration au service de l'expérimentation régionale, en matière de transition agricole et alimentaireFAYE OlivierEPLEFPA des Hautes Terres, Saint-Flour (15)
Communauté de communes de St Flour - Cuisine centrale du centre hospitalier de St Flour
Acteur4L'EPLEFPA des Hautes Terres, situé à St Flour, en zone de basse montagne (800m), possède une exploitation et un atelier technologique de transformation alimentaire et cosmétique. L'établissement est sollicité par la communauté de commune pour participer au développement du PAT et à la mise en valeur de variétés végétales locales. Le territoire n'est pas autonome en production de légumes et il n'y a pas d'expériences ou de connaissances sur le territoire de production de légumes à cette altitude. Or des acteurs locaux de la restauration collective sont demandeurs de produits finis ou semi-finis d'origine locale. Ces matière premières végétales pourraient être transformées au sein de l'atelier technologique. Ce même atelier pourrait également participer à une expérimentation dans une chaîne de distribution de ces produits végétaux à destination de la restauration collective.Lireolivier.faye@educagri.fr
Renouvellement du projet AOP en phase avec les aspirations des membres de la société actuelle – cas des filières fromagèresMARBLE YvaneCERAQ
AFTAlp (Association des Fromages Traditionnels des Alpes Savoyardes)
Acteur4Actuellement, certaines filières fromagères AOP se questionnent sur la pérennité de leur projet du fait d’une : i) distanciation entre les opérateurs et vis-à-vis du projet AOP ; ii) visibilité/notoriété de l’AOP limitée ou en diminution ; et iii) attractivité – renouvellement du collectif et de la gouvernance en difficulté. Ce projet propose ainsi de mener un travail de recherche-action participative avec une ou plusieurs filières fromagères AOP afin de : i) faire un état des lieux des questionnements, des fonctionnements, gouvernance et dispositifs mis en place au sein de la ou des filières impliquées ; ii) caractériser les attentes, aspirations des membres de la société actuelle – consommateurs/politiques locaux/acteurs du territoire mais aussi des opérateurs des filières & potentiels futurs installés – par enquêtes et ateliers participatifs ; iii) co-construire le projet renouvelé et ses objectifs associés ; et iv) mettre en œuvre les actions du projet visant à répondre aux objectifs cibles.Lireyvane.marble@smb.chambagri.fr
Nouvelle stratégie de recherche participative et phénotypage multidimensionnel chez les séniors : La voie vers une alimentation préventive plus personnalisée et durableREMOND Didier, SANTE-LHOUTELLIER VéroniqueINRAE Clermont-F., UNH et UMR QuaPA
Centre de Recherche en Nutrition Humaine Auvergne (CRNH-A), Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation Dijon (CSGA),
Mond’Arverne Communauté (63), CCAS Clermont-Ferrand, Mutualité AURA, Cuisines centrales de divers structures
Collectif chercheurs/acteurs5Assurer un vieillissement en bonne santé et prévenir la dénutrition constituent des enjeux majeurs de santé publique. Malheureusement, malgré les efforts de recherche importants, les nouveaux concepts développés par les chercheurs se heurtent souvent à la réalité du terrain. La recherche participative constitue ainsi une clé pour une translation plus efficace vers la population ciblée. L’objectif du projet est la création d’un Living Lab « Bien s’alimenter pour mieux vieillir » associant séniors, acteurs de la vie civile, professionnelle de l’alimentation et académiques pour intégrer recherche de haut niveau et innovation dans les pratiques alimentaires. Ce Living Lab adressera trois questions majeures : 1/ quelle nutrition personnalisée basée sur une caractérisation fine des individus (phénotypage), 2/ quelles caractéristiques des aliments recherchées pour répondre aux besoins spécifiques des séniors, 3/ quelle sera la durabilité des solutions nutritionnelles développées.Lire

didier.remond@inrae.fr
veronique.sante-lhoutellier@inrae.fr